Ce 6 mai 2016 marque le début de la cinquième calamiteuse année sous la direction de François Hollande et de son gouvernement de rafistolage qui se résume à trois personnes : le premier d’entre eux, celui qui pense uniquement à prendre la place du directeur, le ministre du flash Ball et de la désinformation décomplexée et enfin le pépère ministre de la guerre et des ventes d’armes.
Que de chemin laborieusement parcouru depuis 2012. Que de couleuvres non digérées, que de reniements pour un pays meurtri qui compte ses jours d’état d’urgence comme d’autre les jours de prison. La France sent la naphtaline et des relents pompidoliens (sans la culture) envahissent tout le pays.
Rien n’aura été épargné aux électeurs de gauche :
La xénophobie d’état envers les familles Roms, souvenons-nous des déclarations de Manuel Valls sur « la vocation » à dégager de France. Les expulsions multipliées par deux ou trois par rapport au quinquennat Sarkozy.
L’interdiction de manifester pour afficher un soutien aux populations de Gaza pleurant la mort de plus de quatre cents enfants.
La répression policière sur les ZAD (Zones A Défendre) de France, avec à la clé, la mort par grenade offensive de l’étudiant, Rémi Fraisse, militant écologiste qui avait pour seul tort de s’opposer à la construction d’un barrage, jugé depuis inutile, à Sivens.
Vient s’ajouter à cette liste, l’odieux « accueil » des migrants ou exilés ou réfugiés fuyant les guerres dans des pays ou sont utilisés entre-autres des armements « made in France ». De Vintimille à Calais en passant par Stalingrad, notre pays est une honte et nos politiciens des apprentis sorciers qui amalgament tout et n’importe quoi, espérant un gain électoral qui ne viendra jamais. Entre avril 2011 et février 2016 la France a donné l’asile à 11.105 syriens fuyant le terrorisme djihadiste et gouvernemental. Pendant la même période de cinq ans, les Pays-Bas ont offert l’asile à 30.698 syriens, que dire de plus ? À part que cela va bien entendu à l’encontre des valeurs défendues par la gauche.
Les sujets seraient trop nombreux à évoquer, je conclurais ce passage en constatant à chaque fois un usage immodéré de la force publique. La recherche systématique d’échauffourées pour permettre ensuite aux ministres et pseudo experts de remplir les médias de plaintes contre « le français » ce casseur qui s’ignore.
Dans le domaine économique et social, le balladurisme :
En quatre ans ce sont rien moins que 1.200,000 personnes de plus qui pointent au chômage. Imaginez le nombre d’enfants touchés, de conjoints... C’est un véritable drame qui s’accompagne d’une colère, pour l'instant sourde, d’entendre ce président s’enorgueillir d’avoir baissé une fois sa courbe dans un tour de passe-passe statistique indécent.
Les Restos du cœur affichent complets et « fêtent » même le million de bénéficiaires. Peut-être le million du cynique patron du Medef ? 30.000 enfants sont à la rue, dont 20% ont des troubles de santé mentale, le nombre de femmes faisant appel au 115 a encore augmenté de 13% l’hiver dernier.
La santé se porte mal, les soignants n’en peuvent plus de cette gestion comptable qui met en danger les patients. Et pourtant cela n’empêchera pas ce pouvoir totalement éloigné des préoccupations de ses électeurs de supprimer 22.000 postes à l’hôpital en trois ans.
Je passe sur les lois Medef pour un esclavage « de progrès », sur la répression exercée à coups de lacrymos et de tonfas dans la gueule, sur les lois liberticides qui pleuvent sans presque aucune opposition, sur la grande réforme fiscale, qui ne pouvait attendre, mais qui est tout de même enterrée dans le sous-sol de l’Elysée. Je passe aussi sur la laïcité détournée par les plus réacs de nos « zélites » pour justifier une islamophobie délirante, qui n’a rien à envier aux discours des Le Pen et Stirbois des années 80.
Je bâcle la fin du billet, usé, exténué, je voulais juste écrire quelque chose en ce triste jour commémorant l’arrivée au pouvoir de cette deuxième droite, bien plus fourbe, parce que toujours maquillée comme une voiture volée et parce que présentée par les médias d’abrutissement comme étant la gauche. Même la joie d’avoir viré Sarkozy est annihilée par ce président qui a trahis ses électeurs.
Avec la petite famille nous vivons ce cauchemar en parallèle de notre propre histoire de descente aux enfers. Bref, vivement que ça se termine...